Champs d'intervention
                                                    

Anxiété et Angoisse


La peur est une émotion adaptative précieuse : elle tient un rôle d’alerte face au danger nous permettant alors de réagir de façon rapide et efficace, grâce notamment à des modifications physiologiques et hormonales complexes.

Mais parfois, pour différentes raisons, le mécanisme s’enraye et des difficultés peuvent apparaître : crises d’angoisse, trouble anxieux généralisé, phobies, évitement… qui peuvent avoir un retentissement important sur différents aspects de la vie, créant un véritable inconfort. La peur existe alors au-delà de la situation de danger, soit en persistant dans le temps alors que le danger n’est plus là, soit en poussant à anticiper tous les dangers futurs possibles ou en se déclenchant face à des stimuli qui semblent anodins.

Ainsi, cela peut engendrer un repli sur soi, des difficultés sociales/relationnelles, des freins à l’épanouissement personnel ou professionnel, une angoisse invalidante face à toute situation nouvelle (même potentiellement bénéfique), une inhibition de la capacité à s’engager dans des projets, un burn-out, une perte de confiance en soi, sans oublier les répercussions physiques (fatigue, certaines formes d’eczéma, troubles psychosomatiques...).


Si les déclencheurs peuvent être facilement identifiables (phobie d’un insecte, peur de parler en public, difficulté face aux situations de conflit ou d’examen...), ils peuvent également être plus diffus (phobie sociale, tendance à l’anticipation anxieuse, crises d’angoisse sans déclencheur identifié...). Il arrive que les angoisses arrivent et repartent comme des vagues, ou que l’anxiété soit présente en permanence comme un bruit de fond. Parfois il s’agit uniquement de travailler sur un type particulier de situation qui génère du stress ou fait perdre ses moyens à la personne (entretien d’embauche par exemple).

La réduction de l’angoisse et/ou de l’anxiété peuvent faire partie des objectifs dans le cadre d’un suivi psychologique afin de retrouver de la sérénité dans son quotidien et d’agrandir sa zone de confort. Des outils de psychothérapie, de relaxation, une meilleure connaissance et compréhension de soi, l’identification à la fois des facteurs à l’origine des troubles et de ceux déclenchant les « crises », prise de conscience et renforcement des ressources psychiques internes, sont autant de leviers qui peuvent vous permettre, à vous ou à votre enfant, de vous sentir plus libre, mais aussi plus efficace dans les situations potentiellement stressantes, et de s’épanouir dans les différents domaines de la vie.

Suivis psychologiques

Trouble attentionnel

Votre enfant présente de l'impulsivité, des troubles de l'attention, de la concentration ou de la mémorisation. Vous vous demandez s'il ne serait pas atteint d'un TDAH. Voici quelsques éléments généraux concernant l'attention.

  • SITUER SON ENFANT
 « Se développer, c’est apprendre à inhiber » selon Olivier Houdé.
Il existe un versant moteur de l’inhibition (maîtrise des mouvements parasites…) ainsi qu’un versant cognitif (tri des informations non pertinentes…).
Première composante à se mettre en place, l’inhibition contribue également à l’émergence de l’attention. Les capacités d’inhibition croissent fortement entre 1 et 3 ans, mais c’est entre 3 et 7 ans que les progrès sont les plus significatifs. À cet âge, les enfants peuvent réfréner une réponse automatique pour en sélectionner une plus pertinente. Cette maturation se poursuit jusqu’à l’adolescence.
Quant aux processus attentionnels, on ne peut les considérer comme véritablement matures que vers 10/12 ans. Deux caractéristiques de l’attention sont fréquemment décrites : son intensité (état d’alerte, vigilance, et attention soutenue) et sa sélection (attention sélective et attention partagée).
La durée durant laquelle l’enfant peut maintenir sa concentration pour réaliser une activité précise augmente avec l’âge. Avant 3 ans, le temps d’attention est très court (3 à 10 minutes) et varie significativement d’un enfant à l’autre. Vers 3 ans, il est de 10 à 15 minutes ; entre 3 et 6 ans, il est de 15 à 30 minutes. Un enfant âgé de 6 à 8 ans peut maintenir son attention soutenue pendant 30 minutes environ. À partir de 10 ans, un enfant tient son attention soutenue 45 minutes, ce qui se rapproche des capacités de l’adulte.

  • S’ALERTER
Un enfant dont le caractère est trop dominé par l’impulsivité rencontre :
- des difficultés comportementales (difficulté à patienter, besoin de toucher à tout, de changer rapidement d’activité, gestion émotionnelle difficile…) ;
- des difficultés cognitives (difficultés à prendre le temps d’observer des données, de les analyser, d’attendre un signal de départ…).
Un enfant impulsif se trouve trop souvent dans « l’agir » et ne verbalise que peu ses intentions et ses ressentis. Sa relation avec ses pairs peut en être impactée. 
 

            

Les enfants avec des fragilités attentionnelles se montrent distractibles ; ils « papillonnent », passant rapidement d’une activité à une autre sans pouvoir maintenir leurs efforts.

On note de l’agitation, des bruits (avec sa bouche, ses pieds…).
Il est nécessaire de répéter fréquemment les demandes.
Paradoxalement, de tels enfants peuvent être performants lors d’une tâche d’attention partagée, du fait de leur habitude à réagir à plusieurs stimulations simultanées (compétence développée par exemple par les jeux vidéo).
L’âge de 7 ans constitue un palier de surveillance.

  • BILANTER ET PRENDRE EN CHARGE
En cas de doute, le bilan attentionnel permet de mieux comprendre les points forts et les points d'achoppement du patient sur le plan de l'attention au sens neurologique du terme et de poser des hypothèses sur son fonctionnement attentionnel.
La prise en charge des enfants et adolescents TDAH doit être globale et adaptée aux symptômes de l’enfant et à leur sévérité. La Haute Autorité de Santé (HAS) du ministère de la Santé recommande de guider la prise en charge en fonction de l’impact du trouble sur la scolarité et le bien-être des enfants et des adolescents.


  • ADULTES ET TDAH
Les adultes présentent généralement des symptômes différents (impulsivité et hyperactivité moindres, déficit attentionnel plus prégnante).
Diagnostiquer un TDAH et accompagner l'adulte dans la découverte de son trouble peuvent significativement l'aider à accepter son fonctionnement et à mettre en oeuvre des stratégies de fonctionnement qui lui sont propres pour pallier à ses difficultés.

TDAH : accompagnement personnalisé



Soutien à la parentalité


« On ne naît pas parent, on le devient… » d'après Françoise Dolto.

Le soutien à la parentalité désigne toute forme d'aide permettant de soutenir les parents dans l'accompagnement de leurs enfants afin qu'ils puissent subvenir sereinement à l'ensemble de leurs besoins éducatifs, affectifs, scolaires, culturels, sociaux et sanitaires.


La famille a beaucoup évolué au cours des trente dernières années. Des changements multiples ont eu lieu (foyer monoparental, foyer recomposé, homoparentalité, procréation médicalement assistée, évolution juridique et nouveaux droits...) et le terme de parentalité est ainsi entré dans le langage courant, désignant de façon très large la fonction « d’être parent ». 

La parentalité constitue un véritable cheminement tout au long de la vie. C'est une aventure humaine pleine de joies, de partages et de plaisirs
mais aussi de doutes, de questionnements, d'inquiétudes, de solitude, d'angoisses ou de désespoir tous aussi légitimes.
C’est la raison pour laquelle le soutien à la parentalité n’a pas vocation à fournir un « mode d’emploi » ou une « recette toute faite » à celles et ceux qui y ont recours. Plus modestement, il vise, au contraire, à accompagner sans culpabilité, ni jugement, toute personne désirant ou ayant la responsabilité d’un ou de plusieurs enfants, tant au niveau éducatif, qu’affectif, relationnel ou social.


Soutenir la parentalité


L'ostéopathie

De nombreux troubles peuvent être pris en charge en ostéopathie. Une fois le diagnostic ostéopathique établi, une stratégie thérapeutique est définie pour expliquer les techniques nécessaires au traitement du ou des trouble(s).

 Les troubles structurels
 L’ostéopathie structurel regroupe les techniques ostéopathiques ayant pour but des traiter les troubles d’origine mécanique : elles sont axées sur les structures musculosquelettiques. Elles s’appliquent à tous les patients ayant eu un diagnostic ostéopathique structurel au préalable.
Ces techniques thérapeutiques s’emploient à la mobilisation des différentes structures de l’articulation et du muscle (tendons, muscles, ligaments, fascias, …).
 Elles permettent de soulager les douleurs mécaniques aigües telles que les lumbagos, les dorsalgies, les cervicalgies, … et de traiter différents syndromes : canal carpien, essuie-glace, tennis elbow, sciatalgie, …
  
Les troubles neurologiques
 
L’ostéopathie soulage les névralgies périphériques : migraines, névralgie d’Arnold, névralgie faciale, névralgie cervico-brachial, sciatique, cruralgie, …
Le traitement peut intervenir sur des troubles paresthésiques (fourmillements, picotements, engourdissements, décharges électriques, …), hypoesthésiques (perte de sensation du toucher ou des températures) et lors d’une perte de force.
 
Les troubles viscéraux
 Essentiels à la vie, les viscères se situent à différents niveaux. L’ostéopathie viscérale consiste à la manipulation de divers viscères (organes internes) afin de libérer les tensions altérant leur fonctionnement optimal.
. Ostéopathie crânienne : maux de tête, stress, plagiocéphalie du nourrisson, troubles ORL, trouble de l'attention, troubles du sommeil, …
. Gaine viscérale du cou : troubles hormonaux via la thyroïde, torticolis, troubles de la déglutition, …
. Ostéopathie thoracique : stress, anxiété, sensation d’oppression, trouble du rythme cardiaque, troubles respiratoires, …
. Ostéopathie digestive : Ballonnement, dysphagie, souffrance hiatale, reflux, pyrosis, diarrhée, constipation, …
. Ostéopathie urinaire : pubalgie, incontinence d’effort, séquelles d’infection, énurésie, séquelles post-partum, troubles de la miction…
. Ostéopathie gynécologique : douleurs pelviennes, séquelles d’infection, séquelles post-partum, dysfonction génitale (dysménorrhée, aménorrhée, spanioménorrhée), troubles circulatoires, jambes lourdes, trouble de la fonction sexuelle et de la fertilité, …

Les troubles des apprentissages
L'ostéopathie ne guérit pas les troubles des apprentissages. Cependant, elle va agir sur les structures à l’origine des troubles et en permettre une amélioration. Elle est complémentaire au suivi médical et aux prises en charge instrumentales.


Soulager les troubles des apprentissages


L'éducation spécialisée

L’objectif de l’intervention en éducation spécialisée est de favoriser l’adaptation optimale de la personne en difficulté dans son environnement.

Après une première rencontre, l’éducateur spécialisé détermine la problématique (son historique, ses manifestations) et les facteurs environnementaux et personnels qui y contribuent. En fonction des besoins prioritaires ciblés, il détermine ensuite des objectifs et des moyens à utiliser afin de pallier aux difficultés.
Avec une approche personnalisée, l’éducateur spécialisé fait donc des interventions de groupe, individuelles ou familiales afin de prévenir les situations de crises, de résoudre des conflits et de trouver des solutions concrètes aux problématiques de la vie quotidienne.
Enfin, l’éducateur spécialisé peut aider les parents à appliquer les plans d’intervention des différents professionnels, offrir un soutien direct ou indirect au sein des différents milieux de vie et collaborer avec les différents professionnels de façon à s’assurer de la cohérence et de la continuité des services.


Troubles de l'écriture et Dysgraphie


La graphothérapie est encore peu répandue en France.
Le professeur Julian de Ajuriaguerra (Neuropsychiatre 1911-1993), accompagné d’un collège d’autres spécialistes, est le précurseur de cette discipline qui a émergé dans les années 60.
Dans ses nombreux travaux scientifiques, il définit la dysgraphie comme « une altération de la qualité de l’écriture sans que cette déficience ne puisse être expliquée par un déficit neurologique ou intellectuel ».

Selon les difficultés graphiques rencontrées, les incidences peuvent être nombreuses : remarques blessantes, devoirs non terminés à l’école ou s’éternisant à la maison, difficulté de relecture pénalisante, douleurs, honte, ... l’écriture devient alors une vraie souffrance pouvant aller jusqu’au refus d’écrire.

  • Remédiation pour quoi et pour qui ? 


Les signes suivants peuvent être une indication pour consulter :
- douleurs, crampe de l’écrivain, inconfort lors dans un geste scripteur fatigant et manquant d’aisance ;
- écriture plus ou moins lisible, avec des lettres mal formées ou mal proportionnées... ;
- manque de soin (ratures, mots ne tenant pas sur la ligne, écriture paraissant négligée...) ;
- vitesse inadaptée soit trop lente ou trop rapide, en situation de copie ou non ;
- « je n’aime pas écrire », « je n’aime pas mon écriture » ...
La graphothérapie s’adresse aux enfants dès la grande section de maternelle, aux adolescents et aux adultes présentant des troubles graphiques, que la dysgraphie soit avérée ou non.

 

 

                                                                                
  • Comment ?

Après un bilan graphomoteur permettant de cibler et d’évaluer les difficultés, une remédiation personnalisée est proposée en s’adaptant à la personnalité et aux capacités du scripteur.
A raison de 45 mn par semaine, les séances de remédiation permettent de façon ludique de rétablir une tenue d’outil scripteur correcte et efficace, de corriger les bases graphiques et de réinvestir progressivement ces améliorations dans l’écriture.
 
Au-delà du travail sur les composantes graphiques, la graphothérapie permet au scripteur de reprendre confiance en lui et en ses capacités, d’améliorer l’estime de soi et de retrouver du plaisir dans l’écriture.


Rééduquer l'écriture

                                                                                 

Gestion des émotions

Nous sommes des êtres pleins d’émotions, qu’elles soient vécues positivement ou négativement. Chacune d’elles est utile dans notre vie : par exemple, la joie recharge notre énergie et nous fait avancer, la peur nous permet de faire face efficacement au danger, la colère peut nourrir la motivation et la préservation de soi.

Il peut cependant arriver que celles-ci nous débordent et ces sensations pourtant si précieuses deviennent alors des freins dans notre épanouissement. Cela peut prendre la forme d’excès de colère nous poussant, sans le vouloir, à abîmer des objets, ou nos relations avec les autres, et même l’image que nous avons de nous-même. Ou d’angoisses qui nous empêchent de nous ouvrir aux autres, ou de nous engager dans de nouveaux projets persuadés de ne pas en être capable. D’une tristesse, qui peut aller se cacher derrière de la colère, une émotion parfois plus « facile » à extérioriser.

Il est possible d’apprendre à gérer ses émotions ou plutôt de les apprivoiser, afin de se sentir moins débordés par elles, mais aussi d’avoir des réactions plus adaptées lorsque celles-ci nous envahissent quand même. Il s’agit alors d’apprendre à identifier, nommer pour soi puis pour les autres ce que l’on ressent, afin de mieux se comprendre, d’être mieux compris par les autres, de mieux communiquer et de pouvoir recevoir de l’aide lorsqu’on en a besoin.

Le fait d’être « sensible » peut alors devenir une vraie ressource et nous permettre d’être mieux avec nous, avec les autres, d’être plus créatifs, plus épanouis.


Soutien psychologique

Haut Potentiel Intellectuel

Un enfant est reconnu comme à Haut Potentiel Intellectuel suite à la passation d'un bilan psychométrique. Il y obtient des résultats supérieurs à très supérieurs à la moyenne. En général, le seuil de 130 est celui retenu. Il peut présenter des comportements spécifiques et c'est donc l'analyse clinique qui permet d'établir le diagnostic de précocité.

Touchant environ 2 % de la population, il y aurait donc quelques 450.000 enfants concernés âgés de 2 à 16 ans, appartenant à tous les milieux sociaux. 

 Généralement, ce sont des personnes qui se portent bien : leur traitement rapide de l'information et leurs excellentes capacités d'analyse visuo-spatiale leur permettent d'être performant et sont de bons prédicteurs de résultats scolaires.
Certains de nos patients ont des troubles associés (troubles des apprentissages, troubles de l'attention, syndrome d'Asperger ...). Nous proposons alors des accompagnements spécifiques (voir lien ci-dessous) pour les aider à pallier leur décalage social (un tel enfant s'intègre plus facilement dans un groupe d'enfants plus âgés) ; ou leur décalage interne traduisant une hétérogénéité entre le niveau intellectuel et le niveau de développement psychomoteur de l'enfant.

Questionner sa vie professionnelle


Quelques liens

Voici des liens vers des sites institutionnels ou des associations d'aide aux parents.

- Scolariser les enfants présentant des troubles des apprentissages : cliquez ici.

- Lien vers le plan d'accompagnement personnalisé : cliquez ici.

- Lien pour aider les enseignants : cliquez ici.

- Lien vers Autisme France : cliquez ici.
- Lien vers le Centre de Ressources Autisme en Ile-de-France : cliquez ici.


- Scolariser les élèves intellectuellement précoces : cliquez ici.
- L'accompagnement des élèves HPI en Seine-et-Marne : cliquez ici.
- Code de l'éducation : cliquez ici.

- Comprendre le trouble de l'attention : quelques ressources en suivant ce lien.
- Recommandations de la Haute Autorité de la Santé sur le TDAH : cliquez ici.

- Dossier de demande MDPH : cliquez ici.